Avec beaucoup de piment, de moutarde ou sans oignons, les ailes de poulet encore appelées les nikes sont très appréciées de nombreux gabonais qui n’hésitent pas parfois à en faire leur alimentation principale. Dans les rues du Grand-Libreville, nombreux sont les petits commerces qui écument les artères de la capitale gabonaise ayant pour principale activité la vente des nikes.
La sensation d’avoir à faire de petits champignons qui poussent tous les jours a déjà traversé l’esprit de nombreux observateurs. Pourtant les dangers liés à la consommation de l’alimentation de rue sont véritables. «Certains vendeurs ne font simplement que réchauffer la nourriture qu’ils n’ont pas pu écouler la veille et ainsi de suite. Et le manque d’hygiène est le point fort de ces petits commerces. Mais on va encore faire comment. Parfois en rentrant du boulot le soir ou à midi tu achètes ça parce que t’as pas suffisamment de temps pour cuisiner. Ou y en a ceux qui aiment beaucoup manger ça », affirme un consommateur.
Il faut dire que l’agence gabonaise de sécurité alimentaire ( AGASA) abat un travail acharné chaque jour visant à mettre hors d’état de nuire les commerces qui ne respectent pas les règles d’hygiène alimentaire. L’intoxication alimentaire, la fièvre jaune ou la fièvre typhoïde sont autant de dangers qui guettent les consommateurs des nikes.
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