L’agence Tracer-Nkok, bureau de certification et de traçabilité des grumes dans la zone économique spéciale de Nkok, souhaite obtenir une reconnaissance nationale en tant que système de suivi de la légalité des ressources forestières au Gabon. Ladite agence a récemment saisi l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) pour l’obtention de la reconnaissance nationale et ambitionne être officiellement reconnue comme un système de suivi de la légalité des ressources forestières au Gabon.
Tout d’abord, elle permettra à l’entreprise d’améliorer ses techniques de traçabilité du bois. Elle réussira ainsi à mieux tracer le bois sur l’ensemble du territoire national. Par ailleurs, Tracer-Nkok contribuera davantage à la réduction de l’exploitation illégale et chronique du bois dont les effets sont dévastateurs sur le climat, la population et met en péril la durabilité de l’écosystème de la planète. Ce qui devrait permettre de contribuer au respect de la durabilité de la ressource forestière
Pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixé dans la filière bois, le Gabon réfléchit à la mise en place de nouvelles normes dans ce secteur. Un groupe de travail constitué par l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) et dénommé Comité Technique 8 Forêt–Bois travaille en ce moment à l’élaboration de plusieurs normes dans le domaine de l’industrialisation de la filière bois, de l’exploitation, de la transformation et de la commercialisation des produits forestiers.
TRACER-Nkok est une agence qui met en place le service TRACER au sein de la Zone Economique Spéciale de Nkok au Gabon.
Depuis le 1er octobre 2018, l’agence TRACER-Nkok couvre l’ensemble des flux de grumes entrant dans la ZES de Nkok, et garantit la traçabilité de 100% des grumes entrantes, depuis la forêt d’origine jusqu’à l’entrée en usine la conformité de 100% des fournisseurs de grumes avec un référentiel de légalité adapté au contexte gabonais.
Pour l’Aganor cette démarche va en droite ligne des objectifs fixés par les autorités gabonaises en matière de protection des forêts du pays, la saisine de l’Aganor par Tracer-Nkok sur sa démarche obéit ainsi à un processus qu’il conviendrait de suivre. Ces normes seront relatives au domaine de l’industrialisation de la filière bois. Elles interviendront aussi dans les secteurs de l’exploitation, de la transformation et de la commercialisation des produits forestiers.
Le Gabon met beaucoup d’espoir sur sa filière bois afin de réussir la diversification de son économie et la mobilisation des recettes budgétaires dans un contexte de chute des productions pétrolières. Ce secteur devrait permettre de créer de nouveaux emplois dans les cinq prochaines années.
N.O
Commentaires