Ce vendredi 1er Septembre 2023, le Président de la Transition Général Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu les responsables des formations politiques du pays. Il s’est agi de fixer les bases de la restauration des institutions qu’il entend conduire selon les missions régaliennes qu’il aura à assumer.
C’est devant l’ensemble des leaders politiques de la nation que le président de la Transition a tenu à dresser un état des lieux de la situation. À cet effet, il a invité ces derniers à faire des propositions sur la durée de la transition, non sans omettre les réformes nécessaires à l’organisation d’une nouvelle élection libre et transparente.
La main tendue aux leaders des partis politiques, plus d’opposition ni de Majorité
Brice Clotaire Oligui Nguema a tenu à rassurer les uns et les autres sur son intention de ne pas s’éterniser au pouvoir et de le restituer dans les plus brefs délais. Par ailleurs, il a fixé le cap pour faire des assises avec toutes les forces vives de la nation pour élaborer une nouvelle constitution sur la base de celle de 2011.
Les partis politiques sont notamment libres de tenir leurs activités mais les obédiences opposition/ majorité ont été simplement supprimées.Il a également invité les leaders politiques à réfléchir sur la mise en place d’une assemblée constituante tout en promettant la constitution d’un gouvernement de transition avec les forces vives de la nation. Brice Clotaire Oligui Nguema a décidé par ailleurs d’un retour à deux tours des élections politiques et la limitation des mandats.
Repenser la loi électorale et une nouvelle constitution
Le CTRI que préside le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema, a également pour mission de restaurer les institutions. C’est pourquoi ce dernier entend faire élaborer une nouvelle constitution et la faire adopter par référendum. La loi électorale devrait également être revisitée.
Celle-ci permettra une organisation transparente des élections séparées : présidentielles, législatives et locales. Pour Brice Clotaire Oligui Nguema, ne devrait être candidat à l’élection présidentielle qu’un gabonais né de père et de mère gabonais et ayant une épouse gabonaise.
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