La Ministre de la communication est au centre d’une polémique et ce, à la suite de la diffusion du communiqué final du dernier conseil des Ministres qui, aurait formalisé la nomination de son époux au Poste de Directeur Général Adjoint de L’ARCEP, entité sous tutelle du ministère dont elle a la charge.Le ciel semble gris sur la tête de celle qui s’est distinguée par ses prises de positions fermes à l’endroit de l’ancien régime.
Si les revendications place du Trocadéro ont été le point culminant de sa forte visibilité dans l’opposition radicale à Ali Bongo, c’est une histoire de ”copains-coquins” qui rattrape Laurence Ndong, actuelle ministre de la communication du Gouvernement de la Transition.En effet, à la suite de la diffusion du communiqué final du dernier conseil de ministres, les révélations faisant état de la nomination de son époux au poste de Directeur Général Adjoint de l’ARCEP ont inondé la blogosphère.Pour certains compatriotes interrogés sur ce sujet, « la ministre aurait usé de sa position pour promouvoir son époux à ce poste de responsabilités »Si les propos susmentionnés sont avérés, il est clair qu’ils posent des problèmes de valeurs susceptibles d’entraver la marche du pays vers la félicité.
Seules les familles des dirigeants sont détenteurs de compétences, profils et aptitudes pour occuper les postes de responsabilités ? Après la République des fils de…, sommes-nous en train de basculer vers la République des époux, copains, amis de …. au détriment de la compétence nécessaire en cette période de transition ? Ces questions méritent des réponses surtout lorsque les personnalités impliquées sont celles là qui, il y a encore quelques mois chantaient à la gloire de l’équité, de la légalité et de la justice sociale.Les titre d’époux ou épouse, de frère, ami ne devraient plus être des critères sur lesquels se fonder pour justifier une nomination à un poste de responsabilité.
Dans le contexte de la Transition la promotion des valeurs d’équité, de professionnalisme, de patriotisme ainsi que d’autres critères prévus par nos textes devraient présider à la nomination aux postes de responsabilités et permettent à tous, sans distinctions de postuler.Le cas des auditions puis de la désignation du nouveau directeur des Douanes doit faire école.In fine, si la critique est aisée, la ministre de la communication fait désormais face aux difficultés de l’art et met en mal le Gouvernement qui place l’équité au centre des stratégies pouvant garantir notre essor vers la félicité.Au Premier Ministre Renée Ndong Sima d’en tirer les conséquences.
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