Les compagnies maritimes que sont Logimar 241 et NVG viennent récemment de décider d’augmenter les prix des billets de bateau entre Libreville et Port-Gentil. Des tarifs qui sont passés de 35 000 FCFA à 42 000 FCFA pour la classe économique pour les adultes et de 30 000 FCFA à 35 000 FCFA pour les enfants de 3 à 11 ans. Depuis cette annonce pourtant, le ministre des Transports, de la Marine Marchande et de la Mer Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma n’a toujours pas réagi.
Au moment où la lutte contre la vie chère bat son plein avec des mesures fortes visant à améliorer les conditions de vie des populations, le secteur des Transports semble marquer le pas. Celui-ci est marqué notamment par des augmentations de prix des billets décidée par les opérateurs économiques par le silence «complice» dit-on du ministère. Les compagnies maritimes privées Navire à grande vitesse (NGV) et Logistique maritime 241 ( Logimar 241) ont de façon unilatérale augmenté les prix en prétextant que les autorités compétentes sont restées muettes à leurs préoccupations.
Pour cause, l’application de l’arrêté n°001274/MEEDD/MBCPFP/MPERH du 08 aout 2013 instituant un gasoil industriel en République gabonaise et les exonérations subséquentes ne serait pas effective pour les opérateurs du secteur maritime qui ne se considèrent pas comme des industriels. Selon ledit arrêté, « les sociétés exerçant dans le secteur industriel en République gabonaise, dont le gasoil sert de carburant, doivent pour leurs activités, utiliser le gasoil industriel. N’entrent pas dans le champ d’application du présent arrêté, les sociétés exerçant dans les secteurs tels que ; la production et la distribution d’eau et d’électricité, agroalimentaire, foresterie, transport ferroviaire, fluvial et maritime intérieur, cimenterie ».
Pour les habitués de ces voyages Port-Gentil -Libreville, les regards sont tournés vers Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma. Exonérer les compagnies maritimes du prix du carburant industriel serait la solution la plus réaliste afin de baisser le coût des billets.
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