Après avoir proposé sa femme, son neveu et son gendre pour la participation au Dialogue National, Maganga Moussavou tente sa dernière chance pour son rêve à la Présidence de la République. C’est en tout cas l’information qui ressort d’une source proche de l’organisation de cette grande messe nationale tant attendue par le peuple gabonais voire au-delà des frontières du Gabon.
En effet, souhaitant participer au Dialogue National sous la bannière de son parti le PSD, Pierre Claver Maganga Moussavou aurait fait parvenir aux organisateurs les noms suivants : Pierre Claver Maganga Moussavou, Didier Taba Ondounga , Albertine Maganga Moussavou et Léandre Moussavou. Le but de cette manœuvre, discuter les intérêts familiaux de celui que feu Omar Bongo Ondimba qualifiait «d’ extraterrestre », qui souhaiterait dit-on, au-delà de 80 ans, continuer à être actif sur le plan politique.
Selon plusieurs allégations, l’homme fort de Moutassou aurait encore la volonté de se présenter à la prochaine élection présidentielle de 2025 après plusieurs défaites et des scores en deçà de la moyenne d’un véritable calibre politique avec autant d’années d’activité politique.Ayant fait du PSD un parti politique familial pour servir les intérêts de sa propre famille, Pierre Claver Maganga Moussavou a récemment fustigé la participation des non croyants au prochain Dialogue National. Le Président du PSD aurait-il oublié que le Gabon est un pays multiculturel et sociétal ?
Depuis la Chute du PDG, les plaisirs, le pain entre amis et coquins au sommet de l’état ont connu un arrêt brusque pour ceux qui il y a encore quelques années défendaient avec force et vigueur la capacité de diriger de l’ancien Président qui mal entouré et conseillé s’est vu renversé par des Gabonais épris d’amour et de dignité pour le Gabon.Abondamment cité dans l’affaire de «kevazingo» du temps où il était vice-président il y a quelques années en arrière, Pierre Claver Maganga Moussavou semble prédire un échec cuisant du Dialogue National inclusif.
Nostalgique apparemment du temps où il obtenait ce qu’il voulait en faisant du «chantage politique, du pourrissement», à l’égard du pouvoir pour ses propres intérêts. Or le temps est révolu et le CTRI actuellement au pouvoir entend conduire la Transition avec l’ensemble des forces vives de la nation, en écoutant surtout la voix du peuple et non des politiques qui ont une responsabilité concernant l’état actuel du pays.
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