Au cours de la semaine écoulée, les agents des régies financières ont tenu une assemblée générale extraordinaire à l’issue de laquelle ils ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève. En effet, l’intersyndicale des régies financières et administrations assimilées (IRFAA) a décidé, le jeudi 14 septembre de poursuivre son mouvement de grève tout en assurant un service minimum de 7h30 à 10h sur toute l’étendue du territoire national.
Ces derniers en effet, réclament le paiement de la Prime à la performance budgétaire (PPB) pour le compte des mois de juillet et août 2023. « L’assemblée générale étant souveraine, elle vient de décider à l’unanimité de la poursuite de la grève au sein de nos différentes administrations avec un service minimum allant de 7h30 à 10h », a déclaré Judicaël Mbadinga Bissawou, porte-parole de l’intersyndicale des régies financières et administrations assimilées.
Pour rappel, la grève aux régies financières fait perdre des milliards de francs CFA chaque jour au contribuable gabonais car il s’agit des agents de l’économie,du budget et du pétrole qui décident de paralyser l’économie du pays par la revendication légitime de la satisfaction de leurs préoccupations.« L’intersyndicale se réserve le droit donc de venir vers les nouveaux ministres, notamment le ministre de l’Économie, le ministre des Comptes publics et celui du Pétrole afin de solliciter dans les tout prochains jours l’ouverture des assises », a indiqué le porte-parole.
Hormis les arriérés de primes, ces derniers réclament également la régularisation de la situation administrative, notamment de l’intégration et l’avancement, des agents du domaine des régies financières et aux secteurs assimilés; la réalisation d’un audit sur les effectifs des agents de régies financières et administrations assimilées; la réécriture des textes juridiques encadrant l’attribution de la prime de performance budgétaire (PPB) aux agents, jugés tronqués par l’intersyndicale.
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