L’Institut national des Sciences de Gestion a abrité, ce lundi 18 mars, la cérémonie d’ouverture des assises sur le LMD, prévues du 18 au 20 mars, sous le thème : « Promouvoir l’excellence académique et l’insertion professionnelle », dont les travaux seront menés par les experts, professeurs et enseignants des écoles supérieures, en vue de repenser le système Licence-Master-Doctorant au Gabon.
Lancées par le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, accompagné du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Hervé Ndoume Essingone, les assises du LMD ont démarré, ce lundi 18 mars, à Libreville.Le système LMD a été introduit dans de nombreux pays africains, y compris le Gabon, dans le but d’harmoniser l’enseignement supérieur avec les normes internationales et de favoriser la mobilité des étudiants et des diplômés. Cependant, comme le souligne le rapport de diagnostic au Gabon, l’application du système LMD a été parsemée de nombreux défauts et dysfonctionnements.
Le système Licence-Master-Doctorat (LMD) devait révolutionner l’enseignement supérieur au Gabon, mais force est de constater que 17 ans après son introduction, il semble rencontrer de nombreux obstacles. Les Assises sur le LMD organisées ce 18 mars à Libreville ont permis de mettre en lumière les difficultés auxquelles fait face le secteur de l’Enseignement supérieur dans le pays.Parmi les principaux défauts identifiés figurent un manque de coordination entre les différentes institutions universitaires, une qualité d’enseignement inégale, des lacunes dans l’évaluation des compétences des étudiants, ainsi qu’une faible employabilité des diplômés sur le marché du travail.
Ces problèmes ont entraîné une perte de confiance de la part des étudiants, des enseignants et des employeurs vis-à-vis du système LMDLe Premier ministre de la Transition a souligné une “situation particulièrement préoccupante” qui touche tant les établissements publics que privés. En effet, les rapports d’évaluation produits par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) soulignent les lacunes du système en place. Les taux d’échec, le manque d’infrastructures adéquates, le déficit de ressources humaines qualifiées… autant de problèmes qui entravent la réussite des étudiants et la qualité de l’enseignement dispensé.Des assises qui visent à réformer l’enseignement pour mieux intégrer les besoins des étudiants et du marché du travail, mais qui permettront également d’engager des actions immédiates, telles que la révision des filières et un partenariat renforcé avec le secteur privé.
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