Le phénomène croissant de la violence scolaire, associé à la consommation de drogues, continue de miner notre système éducatif. Malgré les efforts déployés par la ministre de l’Éducation, Camélia Ntoutoume-Leclercq, les résultats demeurent insatisfaisants, soulevant des interrogations sur l’efficacité des nouvelles politiques mises en place.La violence en milieu scolaire, combinée à la toxicomanie, représente un véritable fléau qui semble résister à toutes les tentatives de remédiation.
Les gouvernements successifs du ministère de l’Éducation nationale ont multiplié les initiatives sans parvenir à enrayer cette crise qui affecte le quotidien des élèves et des enseignants.Dès son entrée en fonction, Camélia Ntoutoume-Leclercq a cherché à s’attaquer directement aux racines du problème en lançant des campagnes de sensibilisation au sein des établissements scolaires. L’objectif était de modifier les mentalités et d’inciter les jeunes à rejeter ces comportements nuisibles. Cependant, les résultats se sont révélés peu probants, sans véritable amélioration des attitudes observées.Face à l’inefficacité des premières mesures, la ministre a proposé la création d’une unité d’auxiliaires de sécurité dans les écoles. Malheureusement, cette initiative n’a pas produit les effets escomptés, laissant perdurer les problèmes de violence et d’usage de stupéfiants.
Mais déterminée à régler définitivement ce phénomène, Camélia Ntoutoume Leclercq ne baisse pas les bras. Actuellement, le débat se focalise sur l’idée d’établir une police scolaire, une énième proposition qui soulève des doutes quant à sa pertinence et son efficacité. Ce n’est pas la première fois qu’une telle idée est évoquée : en 2020, le ministre de l’époque, Pr Patrick Mouguiama Daouda, avait déjà tenté d’implémenter une police scolaire, initiative qui n’a finalement pas donné les résultats escomptés.La question persiste : cette nouvelle stratégie sera-t-elle à la hauteur des attentes ?
Alors que le pays fait face à un cycle de violence et de consommation de drogues dans les écoles, il est crucial de trouver des solutions concrètes et durables pour assurer un environnement d’apprentissage sain et sécuritaire. Les élèves, leur avenir, ainsi que la société dans son ensemble méritent des mesures plus efficaces.Marie Hernande OBISSA, journaliste stagiaire école
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