Au terme d’un travail de recherche approfondi, la formation politique présidée par Gérard Ella Nguema est arrivée à la conclusion selon laquelle la plus haute juridiction gabonaise n’a jamais été responsable d’une quelconque violation de texte. “ La Cour constitutionnelle a-t-elle violé la Constitution (en ajoutant un alinéa à l’article 13 plutôt que de déclarer la vacance de pouvoir) ?”. Cette question a constitué le thème de la conférence-débat, organisée par le président du Front patriotique gabonais (FPG) Gérard Ella Nguema récemment à la chambre de commerce de Libreville. Question à laquelle il répond sans tergiverser par la négative. Contrairement à ce que soutiennent bon nombre de compatriotes. Estimant, au regard de ses recherches, que ”la Cour constitutionnelle n’avait fait que répondre à la préoccupation qui lui avait été posée, en son temps, par le Premier ministre Issoze Ngondet. Sans plus !” Pour l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, il n’a jamais été demandé à la haute juridiction gabonaise de constater une quelconque vacance de pouvoir, dans la période allant du 24 octobre 2018 à nos jours. Mais, plutôt, de se prononcer sur ” une indisponibilité du chef de l’Etat, qui, pour le gouvernement, s’avérait temporaire”. Autrement dit, « le problème n’a jamais été la Cour constitutionnelle, mais le gouvernement qui n’a jamais posé la bonne question, pour obtenir la bonne réponse », déclare le président du FPG. RAMA]]>
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