La mise en exploitation de ce gisement de fer était au menu des échanges entre le ministre des Mines et les patrons de l’entreprise minière GENMIN. Le Ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah, a reçu en audience ce lundi 4 décembre 2023 une forte délégation de la société GENMIN, conduite par son Président Directeur Général (PDG), Joe Ariti.
Ces investisseurs qui viennent pour la cinquième fois consécutive au Gabon depuis le début d’année 2023, ont abordé avec le premier responsable du département des Mines, le début de la phase d’exploitation de la mine de fer de Baniaka, qui se situe dans la province du Haut-Ogooué.Cette société qui a une expertise avérée dans ce domaine, s’intéresse également aux gisements décelés à Bakoumba, toujours dans le Haut-Ogooué, à d’autres dans le Woleu-Ntem, précisément à la frontière avec le Cameroun.
D’après le PDG de GENMIN, il a été question avec le Ministre, de l’attribution du permis d’exploitation qui permettra à cette société de démarrer la phase d’opérationnalisation du projet. Ainsi, le site de Baniaka va être l’un des premiers à être exporté à l’international, a assuré le PDG.Son exploitation proprement dite devra démarrer à l’horizon 2025. Au cours des 4 à 5 premières années, a-t-il assuré, la production se situera entre 0 et 5 millions de tonnes. Elle évoluera ensuite toutes les cinq années de 5 millions de tonnes. Au niveau de la RSE, elle sera conforme au cadre législatif local.
A cet effet, de nombreux emplois devront être créés, soient 450 postes directs pour être précis, et 1500 emplois indirects, en tenant compte des sous-traitants. Au niveau environnemental, l’entreprise s’engage au respect de l’environnement, et entend intégrer son projet au milieu de la biodiversité locale. En réponse, le Ministre des Mines a tenu à rassurer ses hôtes de ce que le Gabon respectera tous ses engagements, en dépit du changement de régime politique intervenu à sa tête. Le membre du gouvernement les a ensuite appelés au respect du code minier en vigueur dans le pays, avant de les exhorter à la priorisation des employeurs nationaux et la transformation locale de la production.
Toute chose qui fera régresser le taux de chômage dans notre pays. A cela s’ajoutera l’exploitation durable des ressources mises à leur disposition, afin d’en faire bénéficier aux générations futures. Enfin, Hervé Patrick Opiangah a martelé à l’endroit de ses interlocuteurs que les entreprises qui utiliseront la voie ferrée pour l’évacuation de leur production devront participer à son entretien. La rencontre s’est achevée sur une note de satisfaction générale.
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