Du carrefour SNI dans la commune d’Owendo au Carrefour Delta dans celle d’Akanda, en passant par les échangeurs d’IAI, d’Awendje, Nzeng et charbonnages dans Libreville, des centaines de Gabonais sont amassés le bord des routes. Pour cause, il y a, à cette heure de pointe de la matinée une pénurie de taxis. Certains avouent être en attente depuis les premières heures de la matinée et y ont passé plus d’une heure débout dans l’espoir de trouver un moyen de transport.
Entre les élèves qui se rendent à leurs établissements scolaires, les travailleurs à leur boulot et certains parents qui vont déposer les plus petits, c’est presque tout le monde qui est touché.
La situation des petites bourses est aggravée par la rivalité des propositions des sommes à payer qui augmentent de 100% dans certains cas, les prix des biens économiques étant fixé par un croisement entre l’offre et la demande. L’offre étant, aux heures précises dites de pointe, très rare à cause de l’explosion de la demande, les prix augmentent systématiquement.
Ainsi, le coût du trajet Carrefour SNI – Awendje, qui en temps normal se situe entre 300 et 500 FCFA passe entre 600 à 800 FCFA aux heures de pointe, soit du simple au double environ.
Mais l’augmentation du coût de transport n’est pas la seule conséquence de cette rareté des transports aux grandes heures de circulation. Il y a aussi les nombreux retards enregistrés dans les administrations et les établissements scolaires et universitaires. Ce lundi marque le grand retour de tout le monde à son activité régulière après une longue période de vacances.
En effet, pendant les trois mois de vacances scolaires, la situation des transports était différente. La circulation était fluide, les rues n’étaient pas aussi bondées. Une situation normale, puisque tout était en pause. Mais les rassemblements de Gabonais aux abords de routes ce matin vient nous rappeler que c’est la rentrée scolaire et que les élèves sont de retour.
En attendant qu’une solution soit trouvée, avant que la situation ne devienne intenable, les habitants d’une partie du Grand Libreville sont appelés à s’adapter à cette nouvelle course aux taxis.
Commentaires