Plus un trimestre ne passe sans mouvements d’humeur au sein des régies financières. Une fois de plus et une fois de trop, les agents de ces départements ministériels ont décidé de suspendre les recouvrements dans tout le pays.
Les fonctionnaires des régies financières qui sont actuellement en grève pour réclamer le paiement de la moitié de leur Prime à la performance budgétaire (PPB) de février 2021 laissent planer le spectre d’un hypothétique non-paiement des salaires des agents de l’Etat.
On peut notamment au vu de ces faits se poser la question suivante : Pourquoi les agents des secteurs des Impôts, des Douanes, du Trésor et des Hydrocarbures exhibent-ils toujours la menace de ne pas recouvrir et payer les salaires des fonctionnaires?
Depuis les dernières mesures édictées par le gouvernement sur la nouvelle forme de paiement de la dite prime, nous assistons à une nouvelle montée au créneau par les membres de la Fédération des collecteurs des régies financières en l’occurrence la Fecorefi .
Le mois de mars passé fut un exemple d’une psychose savamment entretenue par les agents des régies financières. D’ailleurs le 20 mars passé, plusieurs d’entre eux ont entretenu la rumeur disant que les salaires ne seront pas payés cinq jours après, mais rien.
Alors que le risque était réel cependant la marge de manœuvre fut courte, couru par tous les fonctionnaires du pays, y compris ceux des régies financières eux-mêmes, rappelle un économiste. « Il faut savoir que faire peser sans cesse sur la tête des autorités la menace de suspendre aux recouvrements des impôts ou d’autres ressources dont a besoin l’État ne profite à personne, et encore moins à ceux qui bénéficient déjà de primes spéciales comme les fonctionnaires des régies financières. »
Ainsi les machinations et chantages des enfants gâtés de la fonction publique peuvent augurer, des motivations absconses à un agenda autre que celui de réglementer la prime par l’atteinte des objectifs fixés par les autorités afin de permettre au plus méritant d’en bénéficier.
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