Le vendredi écroulé le directeur provincial des Eaux et forêts du Haut-Ogooué, le colonel Célestin Ndinga Ngama, a procédé à une séance de présentation de la situation d’orpaillage illégal dans les concessions forestières ainsi que les aires protégées aux autorités de la province afin de tirer la sonnette d’alarme alors que les minerais se font rare.
L’exploitation de l’or au Gabon remonte à l’année 1937. Depuis cette date, le Gabon a collecté environ 40 tonnes d’or provenant du traitement de l’or extrait des divers sites d’orpaillage présents sur l’ensemble du territoire national. Mais, l’exploitation ces dernières années des mines artisanales du Gabon par des réseaux de contrebandiers, a exposé le pays à de nombreux maux dont l’immigration illégale, l’insécurité, les conflits entre les orpailleurs et les populations locales, les menaces sur l’environnement avec une forte augmentation des actes de braconnage.
Suite aux énormes dégâts expérimentés par, l’activité d’orpaillage illégale dans la province du Haut-Ogooué la direction provinciale des Eaux et Forêts , le colonel Célestin Ndinga Ngama,a tenu de faire un point de la situation de cette activité afin d’emmener à réfléchir pour trouver sur des solutions rapides dans l’optique d’éradiquer ce phénomène.
Plusieurs endroits détruits par ce phénomène, tels que des rivières, retournements des sols, prolifération des expatriés sans titre de séjour, sur cet espace forestier, populations locales menacées, c’est autant de conséquences, d’après le colonel Ndinga Ngama, manifestes de cette activité illégale dans la province
Face à cette situation, pour faire stopper l’exploitation informelle de l’or le ministère des Mines, le ministère de la Défense, le ministère de la Protection de la nature et de l’Environnement ainsi toute les stratégies possible sont mises en place de manière à ce que nous puissions définir ensemble une stratégie pour résorber le problème de l’orpaillage anarchique sur site.
N.O
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