Depuis l’adoption des projets de loi portant modification de certaines dispositions des codes civil et pénal au dernier conseil des ministres, des commentaires désobligeants fusent de part et d’autre avec l’idée selon laquelle la femme aurait désormais le pouvoir qui lui permettrait d’être supérieure à l’homme dans le foyer.
Face à tous ces raisonnements absurdes, la magistrate Honorine Nzet Biteghe experte en droits des femmes, s’est exprimée sur la question en apportant des éclaircissements à tous ceux interprètent mal les nouvelles dispositions du Code civil.
La vérité est que les projets de loi visent le retrait de toutes les dispositions ayant un caractère discriminatoire à l’endroit des femmes. Ceci, afin de les rendre égalitaires et rétablir un traitement juste pour les deux sexes.
En effet, dans un entretien accordé au quotidien l’Union, la sénatrice du Woleu- Ntem a précisé que « la femme n’est pas un martyr dans le foyer ou dans la nation. C’est un citoyen à part entière. »
Ce projet n’a pas pour but de détruire la cellule familiale ou les foyers. L’objectif étant justement, « de reconnaître ce que la femme est en réalité : le vis- à- vis de l’homme », a indiqué la sénatrice. Pour ceux qui ont l’intention d’en faire un désordre, la femme de loi a prévenu qu’ils seront rattrapés par leur désordre.
Ce qui va véritablement changer, c’est que « L’homme ne sera plus le seul chef de famille », précise la femme de loi. L’équilibre au positif sera de mise, car certains hommes profitaient de cette position pour empêcher à leurs femmes de travailler.
En ce qui concerne l’interruption volontaire de grossesse, il s’agit des cas d’inceste, de viol ou lorsque la santé de la mère ou de l’enfant est en danger conformément aux dispositions prévues par la loi.
Gabon : la révision de la loi sur l’égalité homme-femme se heurte aux conservateurs réfractaires du changement.
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