Une délégation de la Banque Africaine de Développement conduite par le représentant résident Nouridine Kane Dia, a récemment échangé avec le ministre Mays Mouissi, du ministère de l’économie et des participations. Au menu des échanges, le financement de l’axe routier Ndendé-Doussala, une priorité pour le Chef de l’État, Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.
En 2013 déjà, à la demande des autorités Gabonaise et Congolaise, la Banque Africaine de Développement (BAD) avait accepté de soutenir la mise en œuvre du « Projet d’Aménagement de la Route Ndendé – Doussala – Dolisie et de Facilitation du Transport sur le Corridor Libreville – Brazzaville – Pointe Noire » qui vise l’amélioration des infrastructures de transport au sein des pays membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), conformément au Plan Directeur Consensuel des Transports en Afrique Centrale (PDCT-AC). Du point de vue environnemental et social, le projet est classé dans la catégorie 1, au regard de la nature des travaux à entreprendre, de la taille et de l’envergure du projet, ainsi que de ses effets potentiels directs et indirects.
L’exécution du projet nécessite la libération des emprises de la route Ndendé – Doussala – Dolisie et du site du Poste de Contrôle Unique Frontalier (PCUF). 1024 personnes affectées par cette libération d’emprise vont ainsi perdre : 254 bâtiments, 4886 arbres (fruitiers ou pas) et 1106 tombes.Pour l’institution financière, il faudrait une disponibilité des études techniques et architecturales le plus rapidement possible, et le paiement des indemnisations dans le cadre des expropriations avant le démarrage des travaux. À cette allure, ces derniers ne devraient pas débuter avant 1 an. Mais la partie gabonaise souhaite que le démarrage se fasse le plus vite possible afin d’optimiser les échanges sous-régionales.
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