«Nous allons dans l’air de la modernité. Nous voulons moderniser nos infrastructures aéroportuaires. Et, c’est ce que le président de la République appelle de tous ses vœux disant de faire des ports et aéroports des vitrines de notre pays. C’est dans ce sens que nous nous lançons non seulement dans la construction d’un nouvel aéroport, mais que celui-ci soit la vitrine du Gabon», a déclaré Justin Ndoundangoye.
Ce projet de construction du nouvel aéroport de Libreville est selon les autorités gabonaises, fondamental pour le développement de notre pays. Cet aéroport qui se situera à Andem à 60 kilomètres de Libreville s’étendra sur 4500 hectares.
Il sera construit et développé avec le partenariat de la Zone économique spéciale de Nkok (GSEZ), sur un site qui abritait près de 14 villages désormais déplacés vers un autre site.
En effet, après avoir dédommagé les habitants de ces villages avec pour certains la construction de 50 logements et d’autres des indemnités pécuniaires, le ministre des transports et de la Logistique dit être détenteur, à ce jour, des documents de titres de propriété dudit site, « Mais pour l’heure, on est encore à la phase de déforestation dont le lancement officiel se fera dans les 30 prochains jours », a-t-il expliqué.
Selon l’Agence gabonaise de presse (AGP), après un appel d’offre pour l’équipement de navigation, de construction de tour de contrôle et d’équipement météorologique, l’entreprise ICAD a procédé, le vendredi 3 mai dernier, à la présentation de ces équipements et des différentes étapes de construction de la tour de contrôle et de la station de sécurité ainsi que de la lutte contre l’incendie.
« ICAD a promis de construire une très belle tour avec des équipements High Tech, des équipements de navigation aérienne, qui peut se faire en 6 mois», a souligné Edmond Roger Selwan, le directeur général d’ICAD pour la région Afrique.
Vivement alors le début des travaux de cette infrastructure moderne qui boostera notre économie.
Daisy
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