Le Premier Ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima , a présidé une séance de travail ce 1ᵉʳ février 2024. Le ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong et le ministre de l’Économie Numérique et des Nouvelles Technologies de l’Information, le général Bonjean Frédéric Mbaza ainsi que les responsables de l’ARCEP , d’Airtel Gabon, de la SPIN, de l’ANINF et de Moov Africa-Gabon Télécom ont pris part à cette rencontre qui aura traité de la situation des infrastructures du numérique dans notre pays.
Le secteur du numérique est un levier de croissance important pour l’économie gabonaise. En effet, le marché des télécommunications du Gabon est désormais caractérisé par la connexion des principaux centres urbains à la technologie 3G/4G LTE. Les infrastructures numériques sont un enjeu de gouvernance et de souveraineté. Le Gabon enregistre un taux de pénétration d’internet de l’ordre de 73%, le positionnant ainsi au rang de leader en termes d’accès à internet dans la sous-région.
En effet, Plus que par le passé, l’accès à internet connaîtra une intensification avec la pose d’un nouveau câble dénommé 2Africa, dont le consortium est composé d’opérateurs télécoms de China mobile international, Bayobab (anciennement MTN Global Connect), Orange, Center3 (anciennement stc), Telecom Egypt, Vodafone et WIOCC. Ce sera le plus grand projet de câble sous-marin au monde. Depuis 2023, 2Africa a commencé à relier 33 pays. Long de 37 000 km, il sera l’un des projets de câble sous-marin les plus importants au monde. Il connectera l’Europe (vers l’Est, via l’Égypte), le Moyen-Orient (via l’Arabie saoudite) et 21 points d’atterrissement dans 16 pays d’Afrique et connectera, à partir de cette année, 3 milliards de personnes à travers l’Afrique, l’Europe et l’Asie.
L’atteinte de ces objectifs exige que les différents acteurs, à savoir, les opérateurs mobiles, la direction générale de la SPIN (bras séculier de l’État dans le numérique) et l’ARCEP le régulateur, s’accordent sur un certain nombre de principes que semblent ignorer certaines parties prenantes. Ils relèvent du domaine de la souveraineté nationale dans l’exploitation et l’utilisation des infrastructures numériques, du respect de la loi, de la pratique de la concurrence, de la sécurité, car notre pays doit maîtriser son cyberespace.
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