Sous l’égide du gouvernement gabonais, au nom du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur les changements climatiques (CAHOSCC) et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la première table ronde des partenaires de l’Initiative d’adaptation pour l’Afrique (IAA) se déroulera le 24 septembre prochain à New York, en marge de la 73ème Assemblée générale des Nations Unies. Cette rencontre se veut une occasion pour relancer la mise en œuvre des initiatives prises pour trouver une réponse au plus grand défi de l’Afrique en matière d’adaptation. Elle permettra également de passer en revue les différentes mesures engagées pour aider à combler l’écart d’adaptation en Afrique, que les experts estiment entre 7 et 15 milliards de dollars par an, d’ici 2020, et qui augmentera par la suite. La tenue de cette rencontre découle de la nécessité de booster l’Initiative d’adaptation pour l’Afrique. Car, indique-t-on, « bien que tous les pays africains investissent d’importantes ressources nationales dans leurs propres réponses aux changements climatiques, par le biais de leurs contributions déterminées au niveau national, il existe encore un écart important qui nécessite un soutien international en termes de financement, de développement, de transfert de technologies et de renforcement des capacités ». Par ailleurs, l’IAA fait savoir que « chaque jour, les pays africains doivent faire face aux impacts négatifs du changement climatique sur l’agriculture, l’eau, l’accès aux ressources naturelles et des millions de personnes luttent pour s’adapter aux effets néfastes de l’érosion côtière, des inondations, de la désertification et de la dévastation causées par des phénomènes météorologiques extrêmes. Ces multiples conséquences du changement climatique font de l’adaptation la priorité de l’Afrique ». Cette table ronde témoigne de l’engagement du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba (photo), par ailleurs coordonnateur en exercice du CAHOSCC et ardent défenseur de l’IAA, à accélérer les mesures d’adaptation au changement climatique en Afrique. Avec le PNUD, il compte mobiliser cinq millions de dollars, au cours de cette rencontre, afin de pouvoir appuyer le programme de travail triennal de l’IAA. Car, selon lui, « L’Afrique avec ses moyens déploie sans hésiter toute son énergie pour combattre le cancer du développement moderne qu’est le changement climatique. Cela doit donc conduire nos partenaires à mobiliser sans relâche leurs efforts, conformément aux engagements continuellement répétés, mais encore insuffisamment implémentés ». D’où son invite à tous les partenaires à rejoindre le train de la transformation pour relancer le mémorandum de Paris et transformer les mots en actes. « Car, comme je le dis depuis Paris, le coût de l’inaction sera plus important et plus lourd que celui de l’action », a-t-il déclaré. Plus de 40 dirigeants dont Patricia Espinosa, Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques (CCNUCC), Eric Solheim, Administrateur du PNUE, Josefa Leonel Correia Sacko, Commissaire de l’Union africaine, Pierre Guislain, Vice-président de la BAD, plusieurs pays et organisations ont déjà confirmé leur participation à cette importante réunion. Avec le Nouveau Gabon]]>
Initiative d’adaptation pour l’Afrique : Ali Bongo milite pour la relance du mémorandum de Paris
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