Estimant que les insuffisances de la société de collecte des ordures ménagères impactent négativement sur ses efforts dans l’assainissement de la capitale, couplé au non-respect des termes et des conventions faites avec le gouvernement, l’édile de Libreville a déclaré : « En décembre, je mets fin au contrat d’Averda ».
Clairement déterminé à toucher du doigt, le chef de la ville de Libreville, Léandre Nzué s’est investi sur le terrain. A l’issue de son excursion, des actions d’urgence ont été retenues. Assainir et orner la ville pour une meilleure convivialité, examiner les anomalies des opérations d’assainissement liées à la convention d’Averda, la non prise en compte de la charge des bassins versant et le curage des caniveaux pourtant comptabilisés dans la facturation globale d’Averda, régulièrement payé par le gouvernement. C’est en référence à ces manquements que le maire central préfère mettre fin au contrat qui lie Averda et l’Etat gabonais.
Pour rappel, ladite convention a été signée en décembre 2014. Plus de quatre ans après signature, «Averda n’a pas rempli son cahier de charges», maintient Léandre Nzué, non sans rappeler que le contrat confiait à la société trois principales activités : la collecte des ordures ménagères dans six arrondissements de la commune, l’entretien des bassins versants et le curage des caniveaux.
Nancy
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