Depuis 2006, une mesure de la Direction générale des transports terrestres (DGTT), a interdit la circulation des véhicules aux vitres teintées dans le pays. Mais plus de 10 ans après, on constate malheureusement sur le terrain que cette disposition n’est pas suivie par les automobilistes. La mesure pondue en 2006, par la DGTT consistant à interdire la circulation des véhicules aux vitres teintées ou fumées à Libreville et à l’intérieur du pays n’est toujours pas respectée. On constate que de nombreux automobilistes n’en ont cure. Pire, c’est même un phénomène de mode dans la capitale politique. Il faut souligner qu’un surteintage excessif des vitres avant représente un danger en matière de sécurité routière. Le contact visuel avec le conducteur d’un véhicule suivi ou croisé permet d’anticiper sa conduite. Ce contact visuel est également primordial à la sécurité des piétons. D’autre part, les vitres fumées réduisent la vision du conducteur, en particulier la nuit. Du côté des forces de l’ordre, on rappelle que le surteintage des vitres ne permet pas de mieux contrôler le respect des règles de sécurité (telles que l’interdiction de téléphoner au volant ou le défaut de port de la ceinture de sécurité). Par ailleurs, les véhicules aux vitres teintées ont souvent suscité la psychose chez les populations. Les plus âgés ont encore en mémoire la mythique « voiture noire » qui semait la panique devant les écoles. C’était l’époque des premiers enlèvements d’enfants et des premiers crimes rituels au Gabon. Avec la résurgence des problèmes d’insécurité dans les grandes villes, il est peut-être temps que cette mesure soit enfin appliquée pour renforcer la sécurité et la sureté routière. MENGUE ]]>
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