Le Gabon, petit pays d’Afrique centrale, a récemment suscité l’admiration de la communauté internationale en offrant au monde une leçon de démocratie. En effet, lors de la dernière élection présidentielle, la transparence du processus électoral et la maîtrise de la gestion politique ont fait honneur à l’image d’un pays en pleine évolution vers des pratiques démocratiques plus solides et respectueuses des principes de la bonne gouvernance. La victoire d’Oligui Nguema à plus de 90% à la présidentielle post transition ne sera même pas contestée par les candidats malheureux.
Une élection présidentielle incontestée:
Le 12 Avril dernier, les Gabonais se sont rendus massivement aux urnes pour élire leur nouveau président. Contrairement à de nombreuses élections africaines, marquées par des contestations, des violences ou des accusations de fraude, cette élection s’est déroulée dans un climat de paix et de respect des règles démocratiques. Les observateurs internationaux, déployés par des organisations telles que l’Union Africaine, l’OIF et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), ont salué la transparence du scrutin, l’absence d’irrégularités majeures, et le calme qui a prévalu tout au long du processus électoral.L’élection a non seulement permis de désigner le successeur de l’ex-président Ali Bongo Ondimba, mais elle a aussi montré la maturité du peuple gabonais, déterminé à faire entendre sa voix de manière pacifique et responsable.
Une transition exemplaire:
Mais ce qui a véritablement marqué les observateurs, c’est la manière dont le Gabon a su gérer la transition politique avant le scrutin. Alors que dans d’autres pays d’Afrique, des tensions sociales ou des contestations violentes ont souvent suivi des élections présidentielles, le Gabon a su, au contraire, instaurer un climat de dialogue et de coopération durant la Transition. Même ceux qui se sont retrouvés sur la scène politique opposée au résultat ont montré une grande capacité à accepter l’issue du scrutin, et à privilégier la stabilité nationale.Sous la houlette de Brice Clotaire Oligui Nguema une transition pacifique a été amorcée, se traduisant par des décisions rapides et judicieuses, assurant le bon fonctionnement des institutions et garantissant les droits des citoyens. Le dialogue entre les différents acteurs politiques, sans exclusion, a permis de poser les bases d’une gouvernance partagée et constructive. D’où la bonne organisation aujourd’hui de la présidentielle.
Le rôle des institutions et de la société civile:
L’implication des institutions gabonaises et de la société civile a été essentielle pour le bon déroulement de cette transition. Le Ministère de l’intérieur, par exemple, a fait preuve de professionnalisme et d’engagement, en publiant des résultats détaillés et en mettant en place des mécanismes de recours pour garantir l’équité du processus.Les populations ont été appelées par le Président élu à soutenir son projet de renouveau et de modernisation, évitant ainsi de tomber dans les pièges classiques de la politique politicienne et de l’instabilité.
Un modèle pour l’Afrique:
À l’échelle continentale, le Gabon devient un modèle pour d’autres nations africaines qui aspirent à voir leurs élections se dérouler dans le respect des principes démocratiques. Ce succès gabonais rappelle l’importance de l’engagement des dirigeants politiques, des institutions et des citoyens dans la consolidation de la démocratie. Il montre aussi que l’Afrique peut bâtir une politique stable et pacifique, loin des clichés de conflits électoraux incessants.Le Gabon, avec cette élection présidentielle exemplaire et une transition réussie, a prouvé que, même dans des contextes politiques complexes, il est possible de mener un processus démocratique sans violences et dans le respect des principes fondamentaux de la démocratie. Une belle leçon que le monde entier devrait retenir.
La Rédaction
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