Les arrestations se poursuivent. Cette fois ci c’est le porte parole de la présidence de la république et conseiller politique en charge de la communication qui vient d’être interpellé par des éléments de la Direction générale des services spéciaux (DGSS), comme l’a confirmé son avocat à Jeune Afrique.
Le porte parole de la présidence de la République, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, proche de Brice Laccruche Alihanga, a été interpellé ce jeudi par la Direction générale des services spéciaux (DGSS). Que se passe t-il réellement avec toutes ses arrestations depuis la semaine dernière. Les populations se demandent tant les explications ne sont pas si explicites. Que les directeurs généraux que l’on soupçonne de malversations soient arrêtés est une chose, mais que peut-on reprocher à un porte parole qui a priori n’est pas en contacte avec l’argent du contribuable ou des recettes publiques ? Telle est la question.
Parmi les autres personnes arrêtées et interrogées, plusieurs proches de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga (BLA), et de son Association des jeunes émergents volontaires, comme Ismaël Ondias Souna, ancien directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), et Renaud Allogho Akoue, ancien directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
Dans l’attente des suites de l’enquête, les avocats des interpellés ont fait part de leurs inquiétudes quant à son déroulement. « Nous interpellons le gouvernement et les autorités judiciaires sur les risques de discrédit qui pèsent sur ces enquêtes qui prennent l’allure de règlement de comptes », ont-ils déclaré dans un communiqué.
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