Présenté, ce mardi 8 juin 2021 devant les juges de la Cour criminelle spéciale, l’ancien directeur général de la Société Equatoriale des Mines, Ismaël Ondias Souna, a été reconnu coupable de détournement d’une somme de 600 millions de francs dans l’exercice de ses fonctions.
Poursuivi pour complicité de détournements de deniers publics dans le cadre de l’opération anticorruption baptisée «Scorpion», Cédric Nang Essonno, ancien directeur financier de la SEM, défendu par Me Anges Kevin Nzigou, a été reconnu non coupable hier mardi 08 juin devant la cour criminelle spécialisée. Il n’en a pas été de même pour son ancien patron, Ismael Ondias Souna qui comparaissait libre.
En effet, l’ancien directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) et de la Société Equatoriale des Mines (SEM), Ismaël Ondias Souna, a comparu ce mardi devant la Cour criminelle spéciale. Interpellé dans le cadre de l’opération anti-corruption Scorpion et déféré à la prison centrale de Libreville, le 27 novembre 2019.
Après avoir été mis en examen en novembre 2019 pour «détournement de deniers publics et complicité de détournements de deniers publics», l’ancien directeur général de la SEM a été reconnu coupable. S’il risquait 20 ans et d’être reconduit aussitôt à «Sans-Famille», il a écopé de 10 ans de réclusion criminelle assortis de sursis, et d’une amende de 100 millions de FCFA.
La condamnation d’Ismaël Ondias Souna marque le début des procès dans la vaste opération anti-corruption « Scorpion » qui verront comparaître une vingtaine d’ex-hauts responsables publics, dont l’ex-directeur de cabinet de la Présidence, Brice Laccruche Alihanga.
La Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite, le Gabon est profondément gangrené par la corruption tant dans les administrations publiques que dans les entreprises du secteur privé, notamment les multinationales des secteurs extractifs ,d’ou Cette opération est menée sous l’autorité du procureur de la République de Libreville qui veille au respect scrupuleux des règles de procédure dans le cadre de cette enquête la cour a condamné l’ancien patron de la SEM à rembourser les 600 millions de FCFA dont il a été reconnu coupable et demeure libre néanmoins.
N.O
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