Un nom, un pays, une génération. Il n’avait pas de famille. Il n’avait pas de province. Sa province, l’éducation. L’école. Il était la terreur, la rigueur. Il était amoureux de la réussite de tous les élèves sans distinction d’origine géographique. Amoureux des arts (musique, théâtre, chorale), grand défenseur de tous les sports. C’est sous son règne que nous avons eu les meilleurs équipes de basketball, handball, volleyball, football, avec les ASS.
Monsieur Marat Abyla avait transformé l’école Gabonaise. Il suffisait de le voir de très loin, que nous nous jetions dans l’herbe ou sous les billes d’Okoumé, à la plage du Lycée National Léon MBA. Si des élèves désertaient l’Internat et se retrouvaient à gaboma, à son arrivée, es déserteurs se volatilisaient comme des moineaux, laissant toutes leurs emplettes.
S’il allait un samedi soir à la maringa, la mythique boîte de Nuit, les jeunes abandonnaient tout, et repartaient chez eux à la vitesse grand V. C’était extraordinaire, merveilleux….
À l’internat, s’il lui arrivait de faire un tour au réfectoire, tous ceux qui avaient des tenues hors normes, cherchaient à rentrer sous terre. L’école de la rigueur se portait très bien. C’était la vraie école gabonaise.
Hommage à une haute personnalité !
JNM
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