Quelques temps seulement après, le Président de Démocratie Nouvelle, René Ndemezo’o Obiang, Frédéric Massavala Maboumba et Féfé Onanga, c’est au tour de Jean Eyeghe Ndong de quitter Jean Ping pour se mettre à la disposition de la République.Un changement qui remet en cause la Coalition pour la Nouvelle République(CNR) et l’engagement de certains grands leaders de l’opposition.
Perçu au Gabon, comme le principal adversaire politique du président de la République, Ali Bongo Ondimba, Jean Ping est en perte de vitesse. De plus, l’effritement de sa fédération politique n’augure rien de bon pour lui dans le cadre de la présidentielle de 2023.
L’annonce de sa séparation avec l’ancien premier ministre, Jean Eyeghe, ajouté à celui de René Ndemezo’o Obia,ng, vient sonner le glas pour Jean Ping dans la course à la présidence de la république pour 2023.
Notons qu’en dehors des cas prévus par l’article 13 de la Constitution gabonaise, la prochaine élection présidentielle est prévue dans 2 ans. Elle devrait avoir lieu en août 2023. Pourtant, à observer bon nombre d’acteurs politiques, l’agenda 2023 se prépare dès maintenant.
Que deviendra Jean Ping sans ses alliés qui pesaient lourds dans la sphère politique ? Serait-on tenté de se demander. En effet, celui qui se considère encore comme l’aile dure de l’opposition radicale malgré son échec en 2016 et sa perte de notoriété actuelle qui se traduit bien par les réactions agacées des internautes à chaque sortie de sa part, assiste impuissamment à la mort de sa fédération politique.
Au regard de tous ces abandons, on peut dire que la sphère politique de l’opposition est fade, et nul ne pourrait prétendre faire l’unanimité de ce côté à l’heure actuelle.
Pour certains anciens alliés de Jean Ping, la Coalition pour la Nouvelle République, n’était plus solide. Le leader aspire à la matérialisation de ses objectifs personnels. D’où leur départ de l’opposition pour regagner les rangs du PDG.
Jean Ping est abandonné et n’a plus aucune crédibilité auprès de l’opinion publique. On peut donc affirmer au sans risque de se tromper que l’effritement de l’opposition entrainera de facto le déclin de Jean Ping qui se considérait jusque-là comme l’aile dure de l’opposition radicale au Gabon.
FGM
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