« La date du 31 août doit être décrétée journée des martyres dans notre pays. En ce 31 août 2018, le peuple Gabonaise commémore dans la douleur et le désarroi, le triste souvenir de la répression sanglante de la légitime contestation des résultats truqués de l’élection présidentielle du 27 août 2016 », a déclaré Jean Ping vendredi dernier devant ses partisans et quelques rares fidèles leaders de l’opposition dont Jean Eyeghe Ndong. Celui qui se fait appelé président de la république par ses partisans a rappelé, lors de la cérémonie d’hommage aux victimes des violences postélectorales de 2016, l’histoire politique de notre cher pays le Gabon. Un pays qui a vu bon nombre de ses enfants tomber tour à tour, sous le poids des balles aveugles encaissées lors des luttes pour l’événement de la démocratie. Mais au Gabon, ce sont les enfants des pauvres qui périssent dans ces luttes. Ils meurent pour rien, charmés par les discours des faux prophètes du patriotisme. Eux leurs enfants sont dans les grandes écoles en occident et regardent les émeutes, les films violents du bled à la télévision. Il faut pleurer et rendre hommage aux martyrs, mais il faut aussi un jour arrêter au Gabon avec la manipulation de la jeunesse et l’exploitation de la misère des plus pauvres. Il faut aussi savoir passer la main, laisser la place aux jeunes et construire le Gabon. Avec toutes les mallettes d’argent gagné malhonnêtement, les vétérans de la politique auraient dû construire des grandes écoles ou monter des entreprises pour donner du travail aux jeunes. Sous d’autres cieux ça se fait. A défaut de le faire, les grands pères doivent prendre leur retraite et libérer la piste aux jeunes loups. La génération des vétérans a lamentablement échoué et l’image de notre économie en est la parfaite illustration. Au moment où nous pleurons les martyrs, pensons à réviser nos discours car, les mots tuent plus que les canons. BESSEY ]]>
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