Jean Ping, candidat malheureux lors de la dernière élection présidentielle de 2016 a récemment témoigné son soutien aux jeunes apprenants descendus dans les rues depuis le lundi 08 avril 2019 pour protester contre les nouvelles conditions d’attribution des bourses. C’est par millier que depuis le 08 avril les élèves descendent dans les rues des grandes villes du pays pour exprimer leur rejet des nouvelles conditions d’attribution des bourses. Leur colère est vive et elle ne baisse pas. Face à cet état de fait, l’opposant Jean Ping s’érige en défenseur de cette jeunesse à travers un post sur son compte Facebook. « Je suis avec attention le cri de détresse des enfants de la Nation face à la situation plus critique que jamais de l’Ecole de la République. Nous avons le devoir de les soutenir, de les porter, de les protéger », a mentionné le président de la Coalition pour la Nouvelle République. Pour Jean Ping, « un pays de droit est un pays qui préserve les droits, tous les droits de l’enfant ». Les élèves n’entendent pas cesser leur mouvement d’humeur s’ils n’obtiennent pas gain de cause auprès des autorités compétentes. Les marches se poursuivent sous l’œil inquiet des parents d’élèves. Surtout que depuis peu, des emprisonnements sont observés. L’opposition se range du côté des élèves. En dehors de jean Ping, plusieurs opposants sont sortis du silence afin d’apporter leur soutien à cette jeunesse qui peine à se faire entendre. Le président du RPM, Barro chambrier a tenu à manifester également son soutien et celui de son parti aux collégiens et lycéens de Libreville et de l’intérieur du pays qui manifestent contre le durcissement des conditions d’accès aux bourses d’études. « J’apporte donc tout mon soutien à cette jeunesse consciente et responsable, qui se bat pour défendre son droit à l’éducation », a-t-il martelé. Commentant les débordements récents qui se sont produits à Mouila et à Port-Gentil, Alexandre Barro Chambrier a appelé les autorités, notamment les gendarmes et les policiers à faire preuve de retenue. « Devant ces événements qui dégénèrent en affrontements, j’invite instamment les pouvoirs publics, et particulièrement les forces de sécurité et de défense à faire montre du sens des responsabilités et de la nécessaire pondération face à nos jeunes compatriotes qui sont, avant tout, nos enfants », a-t-il souligné. Aussi, la Plateforme des groupements des partis politiques de l’opposition (P.G41) a au cours d’une déclaration demandé l’annulation de ces mesures qu’elle estime impopulaires et susceptibles d’embraser le climat social. « C’est une évidence que le Gouvernement fait payer aux fonctionnaires gabonais, aux jeunes scolarisés et aux classes moyennes, la facture de la gabegie de ces dix (10) dernières années », ont martelé les membres de P.G41.
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