Tandis que les membres du SNEC accuse le gouvernement de verser dans la violation des droits de travailleurs fonctionnaires dans notre pays, en radiant récemment Jean Rémy Yama, leader syndical et Secrétaire général de l’Université des Sciences et techniques de Masuku, il en ressort que l’homme actuellement en détention préventive, avait disparu de la circulation du côté de Franceville, son lieu d’affectation.
En effet, selon un rapport d’activités dûment signé du Chef de Département datant du 11 novembre 2021, il en ressort que cela fait six ans exactement que Jean Rémy Yama n’a plus enseigné au sein de l’USTM. Six ans que le Maître assistant aurait abandonné son poste sans motifs présentés préalablement à la hiérarchie.
La décision de radiation aurait été faite, selon la vice-présidente du Snec, Nathalie Sima Eyi, ”en violation flagrante des dispositions de l’article 10 du décret n°866 fixant le statut particulier des personnels enseignants de l’Enseignement supérieur qui exige la tenue préalable d’un conseil d’université ; et de l’article 134 de la loi n°8/91 portant statut général des fonctionnaires qui lui recommande (et non impose) la tenue d’un Conseil de discipline”.
Mais Cette dernière aurait- elle volontairement oublié d’indiquer ce que stipule l’article 152 de la loi 8/91 en son alinéa 5? En effet, celui-ci dispose ”qu’en cas d’abandon de service sans motif valable pendant 3 mois, le licenciement intervient sans consultation des organismes disciplinaires”. L’on se demande alors pourquoi d’ailleurs les autorités compétentes ont-elles autant été laxistes à ce niveau.
Herton-séna OMOUNGOU
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