Après l’interpellation du Syndicaliste Jean Rémy Yama, qui tentait une fois de plus de quitter le pays pour aller, semble-t-il, se faire soigner à l’extérieur, la nouvelle a aussitôt fait le tour des réseaux sociaux, faisant état d’une interpellation arbitraire et complètement aux antipodes des principes judiciaires. Ce qu’aurait balayé d’un revers de la main le procureur général de la République, qui aurait justement interdit l’homme de quitter le pays. Jean Rémy Yama était-il en cavale ?
Dans tous les cas, il en ressort que depuis quelques temps, le Syndicaliste fer de lance de Dynamique Unitaire, jouait au chat et à la souris avec la justice gabonaise. Notamment parce que depuis quelques mois, une plainte contre lui déposée par certains de ses collègues est toujours posée sur la table de la justice. Il s’agit de l’affaire des logements des enseignants de l’université ”payés mais non livrés” .
Depuis 2015, Jean Rémy Yama est accusé de corruption et d’abus de confiance après l’échec de SCI Serpentin, nom d’une société immobilière dont il aurait été le principal gérant qui aurait dû permettre à des universitaires d’acquérir des maisons dans la d’Angondjé à Libreville.
Le principal plaignant, Thierry Blanchard Ekogho, enseignant à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), réclamerait le remboursement de 40 millions de FCFA qu’il aurait versé en 2013 auprès de SCI Serpentin pour acquérir un duplex. Mais selon jean Rémy Yama, il n’était pas le seul gérant de la SCI Serpentin, la structure aurait été gérée de façon collégiale avec d’autres universitaires. Où sont les maisons ? Où sont passés les 40 millions ?
Herton-Séna OMOUNGOU
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