Les violences faites aux femmes, qu’elles soient physiques, sexuelles ou psychologiques, constituent un problème de santé publique majeur au Gabon. Selon les dernières statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une femme sur trois dans le pays a déjà été victime de violence au cours de sa vie.
Les associations locales rapportent également un nombre croissant de signalements de violences domestiques, avec des cas souvent dissimulés sous des tabous sociaux.
L’importance de l’éducation et de la législation:
L’un des principaux objectifs du collectif est de plaider en faveur de la mise en place de programmes d’éducation à l’égalité des sexes dans les écoles et de renforcer la législation pour protéger les victimes et punir les auteurs de violences. L’Appel des 9 milite pour l’adoption d’une législation plus stricte, qui garantisse un véritable suivi des plaintes et des mécanismes d’accompagnement pour les victimes.« Ce n’est qu’en élevant le niveau de conscience et en impliquant toute la société que nous pourrons espérer éradiquer ce fléau », a indiqué récemment la porte-parole Clara Ella.
Le collectif a également lancé un appel à la solidarité nationale, incitant les citoyens à s’engager dans la lutte contre la violence faite aux femmes en dénonçant les abus et en soutenant les initiatives locales.Les organisateurs de « L’Appel des 9 » espèrent que cette initiative marquera le début d’un mouvement de transformation sociétale durable au Gabon, pour que les violences faites aux femmes ne soient plus acceptées ni tolérées.
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