En fin 2023 le Gabon comptait 51000 personnes vivant avec le VIH SIDA selon le quotidien national l’Union du 13 novembre 2024, et surtout, plus de 12 000 séropositifs disparus dans la nature. Une véritable préoccupation pour les autorités qui doivent certainement s’interroger sur l’efficacité des programmes de sensibilisation qui sont effectifs depuis des années déjà sans forcément produire l’effet escompté.
À l’instar des autres pays du monde, le Gabon a célébré le 1er décembre la Journée mondiale de lutte contre le sida placée sous le thème : “Prenons le bon chemin: ma santé, mon droit!”. Selon l’organisation mondiale de la santé, environ 38 millions de personnes vivent actuellement avec le VIH, et bien que les décès liés au sida aient diminué, ils restent à un niveau préoccupant. En 2023, environ 680 000 personnes sont décédées de maladies liées au sida. Pour atteindre l’objectif d’éliminer le sida d’ici 2030, il est crucial de s’attaquer aux inégalités persistantes qui freinent les progrès.Les populations vulnérables, telles que les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, les transgenres, les consommateurs de drogues injectables, et les travailleurs du sexe, continuent de faire face à des obstacles importants pour accéder aux soins. La stigmatisation et la discrimination exacerbent ces difficultés, empêchant de nombreuses personnes d’obtenir le soutien nécessaire.
L’OMS appelle à une action collective pour garantir le droit à la santé, en promouvant des politiques inclusives qui assurent un accès équitable aux services de prévention, de traitement et de soins du VIH. La lutte contre le sida ne peut être gagnée sans une reconnaissance des droits de chaque individu et un engagement à éradiquer la stigmatisation.Dans le cadre de la campagne de cette année, l’OMS appelle les dirigeants et les citoyens du monde entier à défendre le droit à la santé en s’attaquant aux inégalités qui entravent les progrès vers l’élimination du sida.
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