À l’occasion de la journée mondiale des océans,le service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S) vient de produire un rapport sur l’état actuel des océans à travers le monde soumis à une intense activité de l’homme qui entraîne de facto des conséquences néfastes à l’endroit de ces milieux de vie.
Selon le service européen, après un mois d’avril record, les océans ont encore été soumis à un gros coup de chaud le mois de Mai qui vient de s’achever, il s’agirait du second mois “le plus chaud jamais enregistré” a indiqué mercredi 7 juin le service européen Copernicus. “Les températures à la surface des océans atteignent déjà des niveaux record et nos données indiquent que la température moyenne pour toutes les mers libres de glace en mai 2023 était supérieure à tout autre mois de mai”, a souligné dans un communiqué Samantha Burgess, directrice adjointe du service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S).
Les données utilisées par Copernicus remontent pour certaines jusqu’en 1950 mais pour la majorité à 1979 et le service se base sur des analyses par ordinateur générées à partir de milliards de mesures provenant de satellites mais aussi de navires, avions ou stations météorologiques à travers le monde. Selon ledit rapport, “la température moyenne à la surface des océans (toujours hors zones prises par les glaces) en mai était d’environ 19,7° C, soit 0,26° C au-dessus de la moyenne 1991-2020”. C’est dire que les océans ont eu à absorber environ 90 % de l’augmentation de chaleur causée par les activités humaines aussi bien en mer que sur terre.
Parmis les effets néfastes causés par le réchauffement des océans, il y a : la fonte des glaces, l’élévation du niveau de la mer, des vagues de chaleur océaniques et l’acidification des océans.Par ailleurs, alors que ces milieux de vie salvateurs absobent 25% des émissions de dioxyde de carbone à travers le monde, l’absorption du CO2 diminue également.
Herton-séna Omoungou avec AFP
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