L’édition 2023 de la Journée mondiale des zones humides a eu lieu ce jeudi 02 février, autour du thème « Il est urgent de restaurer les zones humides ! ». À cette occasion, il a été procédé au lancement de la decennie de la restauration des écosystèmes instituée par les Nations Unies, de 2021 à 2030.Délocalisée cette année à Moanda dans le Haut-Ogooué, les activités relatives à la journée mondiale des zones humides ont débuté avec un atelier sur le projet de réhabilitation de la rivière Moulili en présence des experts du ministère en charge de l’environnement et du Haut Commissariat à l’environnement et au Cadre de Vie ( HCECV).
Au cours dudit atelier, quatre (04) présentations ont été faites (i) importance des zones humides versus restauration (DGEA); (ii) décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes (HCECV); (iii) genèse et état d’avancement du projet de réhabilitation (COMILOG); (iv) feuille de route du projet de réhabilitation (DGEPN).
Poursuoi protéger les zones humides ?
Par leur richesse en habitats et en espèces, les zones humides rempliseent des fonctions écologiques qui sont au cœur du cycle de l’eau et incarnent un support d’activités économiques et de loisirs, elles sont donc au cœur de nombreux enjeux écologiques, économiques et sociaux. Mais dans le même, leur vulnérabilité face aux destructions massives auxquelles elles font face les exposent. Pourtant, selon les Nations Unies, les milieux humides sont des amortisseurs du changement climatique.C’est d’ailleurs l’une des raisons qui expliquent la détermination de l’administration gabonaise en charge de l’environnement à lutter contre la destruction de la mangrove par exemple .
Herton-séna Omoungou
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