Les membres de la société civile réunis autour du Copil Citoyen, avaient récemment par la voix de leur porte-parole, Geoffrey Foumboula Libeka, appelé à l’observation de journées Ville morte sur l’ensemble du territoire national les 13 et 14 janvier 2022. Un appel qui, dès les premières heures de ce jeudi 13 janvier 2022, n’est aucunement suivi par les populations de Libreville mais aussi de l’intérieur du pays.
S’étant mis dans une confrontation directe avec les institutions de notre pays et le gouvernement depuis plus de un an, poussant quasiment les populations à se soulever, les membres du Copil Citoyen se sont sentis poussés des ailes en se reposant sur des fins politiques. Or, actuellement, pour faire face à la crise sanitaire qui sévi dans le pays depuis deux ans, le Chef de l’État Ali Bongo Ondimba, dans ses différents discours n’a cessé de rappeler aux gabonais les efforts d’union, de travail et de respect des mesures afin de faciliter le retour à une vie normale.
Face donc à ces différentes réalités, les gabonais ont décidé de ne pas suivre les velléités du Copil Citoyen. Les embouteillages l’attestent, la présence des élèves sur les routes et le mouvement des riverains dans l’ensemble du Grand Libreville, démontrent à suffisance que les gabonais ont vaqué à leurs occupations quotidiennes.
Il est donc suggéré au COPIL Citoyen, par cette réponse sèche des populations gabonaises, de revoir sa copie et les motifs réels de cette lutte acharnée qui se meut en tentative de déstabilisation des institutions caractérisée par un comportement anti-républicain.
Herton-Sena OMOUNGOU
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