En répondant à son limogeage, le DTN considère cette décision de “démarche d’arrière-boutique” car ne reposant sur aucun élément juridique. Deux jours après son limogeage de sa fonction de Directeur technique national de la Fédération gabonaise de judo (Fégajudo), Maître Mélanie Engoang vient d’adresser une vigoureuse contre-offensive à la Fédération. « C’est au regard de votre démarche de remettre en cause une décision du Conseil des ministres et par conséquent de Monsieur le Président de la République que j’ai jugé utile en guise d’approche pédagogique de répondre à votre courrier datant du 4 janvier 2019, mettant fin pour ainsi dire à mes fonctions de Directeur technique national », débute-t-elle dans un courrier adressé au Secrétaire général adjoint, signataire de sa lettre de limogeage. En évoquant un cas de « parallélisme de forme », Maître Mélanie estime donc que le « Directeur technique national est nommé par décret, il doit être démis par décret » et dévoile une machination qui ne dit pas son nom car selon elle, « le Comité Directeur dont les 2/3 des membres m’ont certifié n’avoir jamais pris part à une réunion relative à cette prise de décision, ne saurait se substituer au Conseil des ministres ». Et comme si cela ne suffisait pas, la multiple championne d’Afrique déplore la naïveté dont aurait fait preuve le jeune le Secrétaire général adjoint de la Fédération à qui le Président fédéral et le Secrétaire général ont fait signer « un courrier d’une telle importance ». «Vous n’avez ni l’autorité, ni le pouvoir, encore moins le droit de prendre une telle décision. Ceux qui vous ont fait signer ce document se sentent donc couverts », déplore Maître Mélanie. Crise au sommet de la Fégajudo ? Ce n’est certainement pas encore le moment de le dire mais tout porte à croire que depuis plusieurs mois, un malentendu existait déjà dans la maison. Revenant enfin sur ses prétendus manquements, la DTN n’est pas passée par le dos de la cuillère. « Depuis l’élection du nouveau Comité directeur, la Direction technique nationale n’a reçu aucune feuille de route, mieux mes collaborateurs me sont imposés puisque toutes mes propositions de nominations sont systématiquement ignorées. Comment puis-je donc être comptable du travail des gens qui tirent leur pouvoir du Comité directeur ? », peut-on lire. Une erreur ne pouvant s’ajouter qu’à une autre, elle déplore enfin la précipitation avec laquelle la Fédération a pris cette décision, sans avoir attendre l’avis du ministre des Sports, saisi sur son cas. Et du coup, elle considère son limogeage comme une « démarche d’arrière-boutique » et donc « nulle et nul effet ». Encore un nouveau conflit dans le mouvement sportif gabonais qui ne semble vivre que de ça. Affaire à suivre ! Source : Gabonallsports]]>
0 commentaire
article précédent
Coup d’Etat manqué à Libreville : décryptage de Barro Chambrier
article suivant
Commentaires