Comme notre rédaction l’annonçait quelques heures auparavant, le premier ministre chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekalé sur instruction du chef de l’Etat, c’est rendu dans la province du Moyen-Ogooué afin de venir en aide aux sinistrés suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues dans ladite province.
« La situation de nos compatriotes de Ndjolé et Lambaréné du fait d’inondations exceptionnelles est préoccupante. J’ai donc donné instruction au gouvernement de se rendre sur place pour venir en aide à ces sinistrés pour certains en détresse sociale. Une solution rapide sera trouvée », avait tweeter le chef de l’Etat.
En effet, Ali Bongo Ondimba a expressément transmis deux consignes au premier ministre et à son équipe gouvernementale, notamment celui d’assister en urgence les victimes de ces inondations et, à plus long terme, prévoir un plan pour prévenir l’ampleur de ces catastrophes naturelles. Des catastrophes qui ces dernières années, n’ont de cesse de se répéter. Provoquant ainsi la désolation et la tristesse au sein des familles qui pour la plupart ne savent souvent plus où donner la tête, ou à quels saints se vouer.
Sur la route de Ndjolé, le Premier ministre, chef du gouvernement, s’est arrêté ce vendredi 29 novembre à Ebel Abanga, petite bourgade du Moyen-Ogooué, où il a échangé avec le chef du village. Pour l’occasion, ce dernier est accompagné du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, des ministres de la Défense nationale, Rose Christiane Ossouka Raponda, des Travaux publics, Hugues Mbadinga Madiya, des Relations avec les institutions et de la Fonction publique, Denise Mekam’ne Edzidzie et Madeleine Berre toutes deux originaires de la province.
Pour rappel, ce début de semaine, les populations migovéennes, se sont réveillées les pieds dans l’eau. Il est peu de le dire, car il s’agissait d’une véritable catastrophe occasionnée par la forte pluviométrie. Laquelle a entraîné la crue de l’Ogooué. En effet, pleinement baignée par l’Ogooué, les villes de Ndjolé et Lambaréné sont de plus en plus vulnérables aux inondations. Une situation alarmante et qui laisse à réfléchir.
On se souvient que quelques semaines auparavant, une délégation de sept ministres, conduite par le ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de la Justice, garde des Sceaux, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, s’était rendue au chevet des 2 000 sinistrés du Moyen-Ogooué et de la Ngounié. Ne s’arrêtant pas à la compassion exprimée par cette délégation aux sinistrés, le gouvernement, au nom de la solidarité nationale, avait décaissé la somme de 500 millions de francs pour ces derniers (250 millions par province).
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