C’est le principal combat que mène l’ONG SOS Prisonniers depuis plusieurs années, humaniser les prisons du Gabon. Avec 5000 incarcérés pour plus de 3000 en attente de jugement selon le ministre de la justice garde des Sceaux Paul-Marie Gondjout, les prisons n’offrent plus les commodités dignes en phase avec le respect des Droits humains. Récemment, la confrontation entre Brice Laccruche Alihanga et Sylvia Bongo Ondimba, ex première Dame, dans une salle de classe de l’Ecole Nationale de la Magistrature, qui abrite également le Tribunal spécial qui s’occupe des affaires de détournement de fonds publics, a fait couler beaucoup d’encre et de salive.
En effet, l’ancien Directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba est apparu sérieusement amoché. Pour nombreux, “on comprend l’obligation et l’urgence d’humaniser les prisons pour le respect des droits humains en milieu carcéral”. Certes, les prisons ne sont pas censées être des hotels 4 étoiles, mais l’humanité en chaque humain devrait pousser à s’interroger sur les gangrènes profondes du système judiciaire et carcéral.
Le milieu carcéral devrait également garantir l’accès à l’hygiène, aux soins de santé, à l’éducation et à la formation, à des activités intellectuels (religion, sport, etc.), à des dispositifs de réinsertion, à des peines aménagées, aux visites de ses proches et bien d’autres. “Il est choquant, qu’importe la raison, d’ôter à un être humain non pas sa dignité, mais son humanité”, a indiqué un internaute.
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