Après une décision controversée de la Cour d’appel de Libreville qui, en juillet 2019, voulait faire comparaître devant elle le Président de la République suite à une action introduite par un collectif d’opposants radicaux, la Cour de cassation a rendu son verdict ce mardi 7 juillet 2020. Après une longue bataille plus que médiatisée sur l’expertise médicale du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.
La Cour de cassation a cassé et annulé la décision de la Cour d’appel de Libreville après une longue bataille juridique médiatisée. La Cour d’appel de Libreville, sous la requête introduite par le mouvement 《Appel à agir》voulait faire comparaître le Président de la république, Ali Bongo Ondimba dans le but de déclarer une vacance du pouvoir.
En principe, le président de la République ne peut être justiciable devant les juridictions ordinaires. « La Cour de cassation vient de mettre tout le monde d’accord en rappelant les règles. La décision qui vient d’être rendue signifie que la Cour d’appel, pas plus qu’une autre juridiction de l’ordre civil, ne peut prendre la décision d’assigner le chef de l’Etat, étant donné que ce dernier n’a jamais été partie à un quelconque procès », s’est réjoui l’un des avocats d’Ali Bongo Ondimba.
Pour rappel, c’est en fin mars 2019 que la bande des 10 a déposé devant le tribunal de Libreville, une demande d’expertise médicale d’Ali Bongo Ondimba pour déterminer sa capacité à gouverner après son AVC en octobre 2018 en Arabie saoudite.
Deux ans après, ce malencontreux événement, le Chef de l’Etat continue de diriger le pays entouré de ses collaborateurs dans un dynamisme et une efficacité hors paire. Le numéro 1 gabonais enchaîne les audiences au palais. Pour preuve, depuis le début de la crise sanitaire, ce dernier ne ménage aucun effort et agi en première ligne dans la riposte contre la pandémie à Coronavirus. On peut alors affirmer sans se tromper que le président, Ali Bongo Ondimba reste le seul maître à bord.
FGM
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