Le Réseau des Organisations Libres de la Société Civile pour la Bonne Gouvernance au Gabon(ROLBG) a tenu une conférence de presse le mercredi 20 février 2019. Cette dernière portait sur la dénonciation de l’application excessive de la justice par les tribunaux gabonais dans l’affaire opposant madame Marie Claudette Ndagui, Présidente de l’Association Gabonaise des Œuvres Sociales(AGOS) et le procureur de la République Nzaou. Le Réseau des Organisations Libres de la Société Civile pour la Bonne Gouvernance au Gabon(ROLBG) via une conférence de presse récemment tenue, a dénoncé un abus de pouvoir des autorités judiciaires qui viennent de condamner madame Marie Claudette Ndagui à 12 mois d’emprisonnement dont huit(8) ferme pour outrage au Procureur de la République. La famille de Marie Claudette Ndagui réclame justice. Selon elle, cette dernière n’a fait que défendre les droits de deux commerçants par qui elle a été mandatée en sa qualité de présidente de l’AGOS. Selon Georges Mpaga, président du ROLBG , au vu de tout ce qui précède, certes l’infraction d’outrage au Magistrat est acquise mais il est loisible de constater que la sanction infligée à Madame Marie Claudette Ndagui peut paraître excessive au regard de la qualité de la personne qui n’a fait qu’agir au nom de son ONG pour la cause deux commerçants. Le président du ROLBG estime que pour l’équité, la transparence et la crédibilité de la justice gabonaise, il serait bien que le parquet de Libreville revienne sur cette peine qui est perçue dans l’opinion nationale et internationale comme un règlement de compte personnel de monsieur Nzaou à l’endroit de son ancienne protagoniste, qui lui avait pourtant d’ores et déjà adressée une lettre d’excuses. Bessey ]]>
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