En attente des résolutions de l’Assemblée Générale extraordinaire du puissant Syndicat des Magistrats du Gabon (SYNAMAG) qui se tiendra le vendredi 23 Février prochain au Palais de justice de Libreville, l’inquiétude gagne les cœurs des usagers des services judiciaires.En effet, après près d’une année de grève générale illimitée qui avait sérieusement perturbé le fonctionnement de nos cours et tribunaux, le SYNAMAG avait courant décembre 2023 suspendu son mouvement de grave.
Cette suspension faisait suite à l’implication personnelle du Président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema et au climat de la transition qui impose une prise de responsabilité de la part de tous les acteurs de notre pays.Près de trois mois après la reprise effective de leurs activités, les magistrats se retrouveront le samedi prochain au Palais de Justice de Libreville.L’ordre du jour de cette rencontre, portera essentiellement sur l’évaluation du niveau d’avancement du texte d’application de la loi n° 040 /2023 du 26 octobre 2023 portant statut des magistrats.Pour rappel, la convocation de cette assemblée générale est la résultante d’une volonté clairement exprimée par une base importante de cette corporation qui souhaite des éclairages quant aux multiples blocages rencontrés par le texte sus cité.
Selon certains magistrats qui ont requis l’anonymat, « la mise en place d’un statut particulier pour notre corporation concourt à la structuration de notre Démocratie en ce sens qu’il nous garantit une véritable indépendance, de la sécurité et donc plus de liberté dans l’exercice de nos fonctions mais, malheureusement certaines personnes tapies dans l’ombre font tout pour que ce dossier traine ».A la lumière de ces dires il est clair qu’un nuage gris plane sur notre justice qui risque une fois de plus de suspendre ces activités.Cette éventuelle suspension causera de multiples dommages aux usagers qui inéluctablement solliciteront une fois encore l’implication du Président de la Transition pour éviter la paralysie Vivement alors la forte implication du Ministre de la Justice pour régler ce problème qui date déjà de bien longtemps.
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