Sorti de prison il y a quelques mois déjà, Justin Ndoundangoye, encore appelé ” okoulou la solution ”, a récemment été invité dans le cadre de l’émission Dimanche Politique diffusée sur les antennes de la chaîne Renaissance Télévision. À cette occasion, il est revenu sur l’épisode où en sa qualité de Ministre de la République, il avait dû faire face à des paroles humiliantes de la part de l’ancien Premier Ministre, Julien Nkoghe Békalé.
En effet, dans ses révélations, Justin Ndoundangoye qui est désormais le président de la plateforme ”Horizon ”, déclare qu’il aurait été traité à deux reprises de ”voleur” par l’ancien Chef du Gouvernement en plein conseil interministériel à chaque fois. La première aurait été le fait de solliciter le décaissement de la somme de 40 millions de FCFA pour se rendre à Bruxelles dans le cadre d’une mission ayant pour objectif d’acter la sortie du Gabon de la liste noire en matière de transport aérien auprès de l’Union Européenne, telle que annoncée par l’OACI.
« j’ai été étonné d’être traité de voleur en conseil interministériel. L’ancien Premier Ministre Julien Nkoghe Békalé m’a dit devant les autres ministres: vous voulez les 40 millions pour les voler comme vous avez l’habitude de le faire pour le chemin de fer », a indiqué Justin Ndoundangoye. Une première accusation qui sonnera comme le début des ennuis pour Okoulou la solution. Nouvel épisode, l’effectivité de certaines activités dans la province du Haut-Ogooué. À Franceville, dans le deuxième arrondissement, l’ancien ministre avait procédé au lancement des travaux de construction d’un suppresseur entièrement financé par la Société d’énergie et d’eau du Gabon. Il avait également lancé des travaux d’aménagement de la route Alanga – Aboumi et des travaux dans certains lycées de Franceville soutenus par la Setrag. Au retour, « le Premier Ministre m’a dit qu’il me mettra la DGR derrière pour que je démontre où j’ai eu de l’argent ». La suite on la connait, des mois d’emprisonnement pour Justin Ndoundangoye qui dit avoir été lâché par ses «camarades».
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