Le mercredi 25 décembre courant, le véhicule qui transportait l’élu du siège unique du 2ème arrondissement de la commune de Franceville, Justin Ndoundangoye a été arrêté par les agents de la Gendarmerie nationale en poste à Malinga, chef-lieu du département de Louetsi-Bibaka, alors qu’il tentait à nouveau de quitter le territoire pour se rendre au Congo.
Nul ne comprend l’attitude étrange et inexplicable de l’ancien ministre des Transports et des Travaux publics, Justin Ndoundangoye qui vient encore une fois de plus de tenter de quitter le territoire national après le récent épisode de Port-Gentil qui avait nécessité l’immobilisation sans condition du jet que ce dernier avait emprunté pour se rendre à la Pointe-Noire au Congo.
En effet, alors que le réveillon de Noël est célébré en famille dans la majorité des foyers au Gabon, Justin Ndoundangoye aurait préférer une nouvelle fois prendre la fuite et se retrouver du côté de Malinga où, selon les autorités compétentes, il voulait rejoindre le Congo. Cette énième tentative de fuite pourrait vouloir signifier que ce dernier n’entend pas se conformer au respect des exigences légales.
Ce d’autant plus que deux jours avant, l’honorable député a refusé de se soumettre à la procédure d’audition à l’Assemblée nationale. Une procédure qu’impose pourtant la loi afin de déterminer la pertinence de la levée de son immunité parlementaire demandée par le procureur de la République dans le cadre de l’enquête anti-corruption menée actuellement dans le pays depuis un certain temps.
Face à cette situation, plusieurs questions n’ont de cesse de tarauder l’opinion publique, à savoir pourquoi Justin Ndoundangoye tenterait ’il désespérément de quitter le pays, pourquoi le Congo et surtout que cache-t-il comme informations stratégiques et indispensables pour la poursuite de l’enquête en cours. Finalement, l’expression force reste à la loi aurait-elle des limites ?
Rappelons que cette nouvelle péripétie intervient à la veille d’une session plénière de l’Assemblée nationale, prévue ce jeudi 26 décembre, qui statuera sur la fameuse levée de son immunité parlementaire. Convoqué devant une commission ad hoc de la première chambre le 23 décembre dernier, l’ancien membre du gouvernement ne s’était pas présenté. Estimant en effet que la procédure initiée contre lui était illégale et non-conforme aux règles de procédure.
FGM
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