C’est un vent de mouvements d’humeur qui semble s’être emparé des travailleurs au sein de plusieurs entreprises étrangères implantées au Gabon. En effet, après le mouvement de grève des employés des entreprises installées dans la Zone d’Investissement spécial de Nkok, ceux d’Olam palm Gabon à Kango emboitent le pas.
Au cours d’une assemblée générale improvisée, le collectif des travailleurs a brandi son ras-le-bol à l’endroit des responsables de l’entreprise en dépit du caractère illégal de leur mouvement de grève indiqué par l’Inspection de travail de Kango. ” Nous avons ras-le-bol. Olam n’a respecté aucun engagement que l’entreprise nous avait promis. Même le transport est mal assuré “, souligne d’emblée l’un des porte-paroles du collectif.
” On a le premier accord d’établissement que l’entreprise n’a pas respecté; on nous a promis en juin l’augmentation des salaires, des primes et autres, jusqu’à ce jour aucun acte concret. Pareil chez les sous traitants. Trop c’est trop. C’est pourquoi nous nous tournons vers le sauveur que Dieu nous a donné, le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema, pour qu’il regarde le contrat qui lie Olam et l’Etat Gabonais “, a-t-il martelé. Cette situation jugée précaire par les travailleurs d’ Olam Kango serait générale et ce, depuis 2011, d’après le porte-parole du collectif.
Le gouvernement de Transition devrait donc apporter des réponses concrètes en exigeant de la part des entreprises le respect des engagements vis-à-vis de l’Etat,et surtout des travailleurs.
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