En vue d’accompagner le développement des entreprises installées dans la Zone économique spéciale de Nkok (ZES), la Caisse des dépôts et consignations (CDC) vient de lever 30 millions d’euros auprès d’Afreximbank. Ces capitaux permettront à cette institution de procéder au lancement prochain du « Wood Industry Loan Fund », ou Fonds dette pour le développement de l’industrie du bois administré par sa filiale CDC Capital. Les deux parties ont signé un accord le lundi 12 novembre 2018, au Caire en Egypte. Il a été acté par le Dr Benedict Okey Oramah, PDG d’Afreximbank, et Herman Nzoundou Bignoumba, administrateur directeur général de la CDC du Gabon, en présence de Gabriel Ntougou, administrateur général de la Zone économique spéciale de Nkok, renseignent nos collègues du Nouveau Gabon. Selon la CDC, ce nouveau mécanisme de financement permettra d’augmenter la production de la ZES de Nkok et favorisera l’accroissement du nombre d’emplois. Les prêts seront disponibles sous forme de crédits renouvelables à court terme. Le fonds financera une cinquantaine d’entreprises de la ZES de Nkok, constituées sous la forme de sociétés commerciales de droit gabonais opérant dans l’industrie de la transformation du bois, précise notre source. Les financements seront compris entre 450 000 et 1 500 000 euros, soit entre 300 millions et 1 milliard FCFA, sur des périodes de trois mois renouvelables, pour une durée totale de deux ans et seront couverts par la garantie à première demande de la GSEZ SA, à hauteur de 20% du montant prêté. Selon Herman Nzoundou Bignoumba, « cette initiative contribue à accélérer le développement de la ZES de Nkok, et encouragera les entreprises de la filière bois ainsi que les unités de transformation et de valorisation industrielles du bois à s’installer dans la zone afin de bénéficier des avantages qu’elle offre ». Pour Gabriel Ntougou, « le financement du fonds de roulement des entités installées dans la ZES de Nkok permettra de sécuriser les approvisionnements en matières premières et soutenir la croissance du rythme de production dans un contexte de progression de la demande internationale du bois des forêts tropicales et des produits dérivés observés dans la plupart des marchés ». RAMA ]]>
article précédent
Commentaires