Les responsables de ladite société sont allés faire état des avancées de leur projet d’augmentation de leur capacité de production au chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale.
Il s’est agi précisément pour les responsables de la Cimaf à savoir Malik Sefrioui (Vice-président du Groupe), Salim Kaddouri (Directeur général Régional) et Alain Ayouné Origuinowet (Directeur général adjoint de la Cimaf) de rencontrer le chef du gouvernement aux fins de lui faire part de la mise en pratique imminente de leur ambition de valoriser la production nationale qui reste toujours déficitaire au regard de la demande.
Ainsi, le redémarrage de l’usine de traitement de clinker de Ntoum a été au centre de cette rencontre qui a eu lieu au cabinet du Premier Ministre.
Les responsables de ce groupe marocain, spécialisé dans la production et la vente de ciment, sont allez annoncer au chef du gouvernement leur intention de procéder dans un proche avenir à l’augmentation de leur production grâce à la mise en service d’une nouvelle usine.
L’objectif visé est de combler le déficit enregistré sur le plan national et chercher à réduire ainsi les importations de ciment qui participent au déséquilibre de la balance commerciale du Gabon.
Le projet ambitieux nécessitera selon les responsables marocains, un investissement de l’ordre de 65 milliards 600 millions de FCFA.
Il permettra non seulement l’augmentation de la production de ciment au Gabon mais aussi la création de plus de cinq cents emplois directs.
Le déficit commercial dans ce domaine sera réduit grâce à la fin des importations de ciment à partir des pays voisins.
Toujours d’après les responsables de la CIMAF, les phases relatives aux permis de recherche et d’exploitation étant achevées, la pose de la première pierre devra se faire logiquement dans les tous prochains mois et le démarrage de la production se fera dans un délai de vingt-quatre mois.
Le Groupe Marocain compte également augmenter la production de l’usine CIMAF d’Owendo. Les travaux y relatifs sont actuellement en cours grâce notamment à l’expertise d’une entreprise espagnole.
Il est ainsi projeté la construction d’un broyeur de 250 000 tonnes qui devra porter la capacité de production de la CIMAF à 850 000 tonnes, pendant que celle de CIMGABON est exprimée à 200 000 tonnes.
La production nationale tournera donc autour de 1 000 000 tonnes à partir d’octobre-novembre 2019. Ce qui devrait permettre de satisfaire totalement le marché national situé aux alentours de 600 000 à 650 000 tonnes.
Avec une demande nationale, estimée à 650 000 tonnes par an, le Gabon peine toujours à la satisfaire. Conséquence, le pays devait importer du ciment. Ce qui entrainait des trafics en tous genres, au point d’amener le gouvernement à suspendre il y a deux ans les importations du ciment sur l’ensemble du territoire national.
Depuis lors, le marché ne parvenait plus à s’équilibrer. La construction d’une nouvelle usine, comme annoncé par les hôtes du Premier ministre, devra donc permettre de remédier à ce déséquilibre.
Bessey.C
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