Le manque de sérieux et d’activité ont conduit l’ancien premier ministre sous Omar Bongo Ondimba, Jean Eyeghe Ndong, à quitter la Coalition pour la Nouvelle République (CRN) de Jean Ping pour se mettre au service de la République.
Pour Jean Eyeghe Ndong, désormais ex-opposant, la Coalition pour la Nouvelle République (CNR) ne le méritait pas. D’autant que ce n’était pas un parti politique mais plutôt une sorte de regroupement qui n’avait aucune vision solide.
De plus, l’ancien premier ministre a fustigé le comportement mesquin de ses anciens frères. « Après m’avoir condamné et traité de tout, on me fait une motion de soutien. », a déclaré Jean Eyeghe Ndong.
Et de rajouter : « J’ai été condamné par mon camp politique pendant 2 à 3 jours. Le 3e ou le 4e jour, on me fait une motion de soutien. Vous-mêmes jugez. Le jeu auquel se sont livrés mes frères, parce qu’il s’agit de mes frères, c’est un mauvais jeu. »
L’opposition serait devenue selon lui, une dictature regroupant des individus adeptes de la pensée unique au lieu d’une réelle volonté d’alternance.
Ses allocutions la plupart du temps porteuses d’espoir, mais au final toutes uniformes, empreintes de dénonciation et remplies de récrimination, sans prise de décision ni véritable action fondatrice. Aucun geste humanitaire, aucun forum pour le développement du Gabon, aucune participation aux actions citoyennes.
Distrait par les réclamations de sa victoire prétendument volée, le leader de la CNR est longtemps resté dans l’ombre à rêver de vivre un jour au palais présidentiel. Récemment, à l’occasion de la fête du 17 août, Jean Ping a décidé quelque temps après le départ de ses anciens alliés, de faire une sortie médiatique et de se soumettre une fois de plus à cet exercice douloureux pour lui, tant il lui rappelle sans cesse son rêve inaccessible et perdu.
FGM
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