La délinquance juvénile au Gabon constitue, entre autre, un phénomène de société étroitement lié à la pauvreté qui mine certaines zones du pays. L’une des principales causes de cette délinquance qui prend de plus en plus de l’ampleur est la démission parentale. En effet, Les enfants abandonnés à eux-mêmes, trouvent leur compte dans la rue. Certains parents absents à la maison ne cherchent pas à savoir ce que font les enfants en leur absence : où ils vont, ou encore avec qui ils vagabondent.
La délinquance a gagné toutes les rues et les parents semblent plus que dépassés. Dans les grands carrefours et marchés, les passants se font dépouiller et agresser parfois. Dans notre pays ,il ne se passe pas aucun jour sans que de nombreux jeunes ne soient présentés dans les journaux télévisés, à la une de quotidiens d’informations comme étant des responsables des actes répréhensibles.
Un sujet de si grande importance doit soulever la conscience de tout un chacun et nous amener à poser les questions suivantes :
Quelles sont les mesures à prendre pour combattre la délinquance juvénile ? N’est-il pas de la responsabilité de l’Etat d’intervenir dans ce domaine ? Comment peut-on éradiquer ce mal qui ronge la société? Est ce que les mesures coercitives qui passent par des sanctions pénales sont les seules alternatives ? Ou encore, quelle politique sociale faut-il envisager pour endiguer ce phénomène ?
La réinsertion des jeunes incarcérés dans les maisons de correction (Prisons) est aussi un moyen efficace pour réduire la délinquance juvénile. À cela, il faut également favoriser l’aide à la formation professionnelle des adolescents en dispensant à ces jeunes une formation qui leur permette d’intégrer le monde du travail tout en sensibiliser l’ensemble des citoyens sur les causes et les conséquences de la délinquance juvénile. Des émissions à la radio et à la télévision, des manifestations sportives et culturelles sont fructueuses dans ce sens.
Emmanuelle ANGUE
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