Plusieurs gabonais de France hostile au pouvoir de Libreville ont battu le bitume samedi dernier, à Paris pour exiger la libération sans délai et sans condition du cyber activiste, Landry Amiang Washington incarcéré à Libreville depuis le 16 août 2016, renseigne africdirect.com. Sur les pancartes et banderoles des manifestants, on pouvait y lire « Libérez Landry Ami Washington ». Très virulent dans ces vidéos et sa page facebook, Landry Amiang Washington de nationalité américaine mais d’origine gabonaise, avait décidé de rentrer dans son pays mais avait été cueilli à sa descente d’avion et conduit directement à la maison d’arrêt de Libreville où il y séjourne encore sans être jugé. Le retour d’Amiang Washingtoon au Gabon coïncidait avec la tenue de l’élection présidentielle dont la proclamation des résultats avait provoqué des scènes de violences dans plusieurs villes du pays, faisant trois morts selon le gouvernement. L’opposition elle parlait des dizaines des tués, notamment à Libreville, capitale gabonaise Pour l’un des manifestants, Papin Sika, très actif sur les réseaux sociaux, « c’est une affaire montée de toutes pièces et reflétant une répression croissante du pouvoir visant les opposants gabonais vivant à l’étranger ». Depuis la fin de cette élection controversée, la diaspora gabonaise d’Europe et des Etats-Unis ne cesse de manifester pour réclamer « la restitution » les véritables résultats des urnes. La mission d’observation de l’Union européenne (UE) avait dans un rapport émis des doutes sur les résultats proclamés par la Cour constitutionnelle. BESEY ]]>
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