Issu du workshop organisé en mars dernier à Libreville, le projet de numérisation des titres de transport terrestre est plus que jamais jugé nécessaire par le directeur national du Centre national d’édition et de délivrance de documents de transports (CNEDDT), Jean Félix Mezui. Ce projet aura pour but la modernisation dudit secteur et permettra de limiter la contrefaçon de ces documents.
Le projet de numérisation initié par le ministère des transports et suivi de très près par le CNEDDT viserait à renforcer les capacités opérationnelles de la Direction Générale des Transports Terrestres avec la mise en place d’une solution technique comprenant des équipements, des logiciels, des serveurs de numérisation et de production des documents de transports sécurisés.
En effet, selon l’agence Ecofin, par ce projet, le Gabon fait un pas de plus vers l’implémentation du permis de conduire et de la carte grise électroniques, dans le cadre de sa politique de digitalisation des documents de transport. «Désormais, le CNEDDT va résolument vers l’interconnexion qui associe la dématérialisation. Notre objectif est actuellement d’arriver à la sécurisation des données par la numérisation des documents de transports », affirme Jean Félix Mezui.
Selon les plus hautes autorités gabonaises, la numérisation du permis de conduire et de la carte grise permettra en effet d’améliorer la sécurité routière, d’éliminer l’usurpation d’identité, d’accroître l’efficacité de l’application de la loi, ou encore de rénover les processus de gestion administrative de la délivrance desdits documents.
Par ailleurs, en plus de sa sécurité, Jean Félix Mezui a indiqué que le permis électronique aura ceci d’innovant, notamment, d’intégrer le concept des points. Notons que le permis à points, très répandu en Europe, a une vocation pédagogique et préventive dans la mesure où il incite le conducteur à avoir une conduite responsable afin de préserver son capital de points initial.
Rappelons que pour le patron dudit Centre, les perspectives d’avenir de cette entité reste entre autres, la numérisation des documents de transport, qui à cause de l’appétence des usagers pour ces documents ne doit en aucun cas leur enlever la résilience à la sécurisation des données. Jean-Félix Mezui a néanmoins indiqué que le centre serait encore pour le moment sur les préalables de ce projet, qui sont notamment l’interconnexion mais également la création des délégations provinciales.
Il est à indiquer que le Centre national d’édition et de délivrance des documents de transport assure, sur le territoire national, l’exclusivité de l’édition, de la délivrance et de la conversation des documents afférents à la circulation des véhicules terrestres à moteur.
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